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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 21:13

Cher collègue,

 

 

Permettez-moi de vous appeler « cher collègue », c’est l’un de nos usages dans le milieu universitaire, vous souvenez-vous ?

 

Je vous adresse cette lettre pour vous dire que vous êtes la cause d’un problème grave. Non, je ne parle pas des rumeurs que vous répandez à la télévision, emporté par votre propre rhétorique et attiré par les sirènes du buzz que vous maîtrisez si mal. Il est question ici de l’image qui est en train de se répandre dans les médias au sujet du métier et du statut d’enseignant-chercheur.

 

Vous êtes professeur à l’université Paris VII. Dans le cadre de vos fonctions politiques, vous avez obtenu un détachement, formule que je ne conteste pas ici. Les enseignants-chercheurs peuvent, dans certains cas, obtenir une mise à disposition de leur université, car ils sont appelés à d’autres fonctions. Ce fût le cas lorsque vous étiez ministre de l’Education nationale entre 2002 et 2004, et ensuite lorsque vous avez exercé vos fonctions au CAS, Conseil d’analyse de la société. Ce conseil dépend du Premier ministre, auprès duquel vous avez été détaché de 2004 à 2010.

 

Seulement, cher collègue, à la rentrée 2010, il aurait fallu retourner au boulot, retrouver vos chers étudiants et préparer vos cours, vos partiels, voire gérer une formation, comme vous l’a rappelé votre université à l’automne dernier.  Vous n’avez pas entendu ses différents appels, et avez continué de percevoir votre rémunération de la part de l’université, 4500 euros par mois.

 

Que ce soit bien clair : que vous ayez d’autres choses à faire que d’exercer le métier de professeur, je n’en doute pas une seconde, et ce n’est pas le problème. Le problème est qu’il aurait fallu respecter la loi, tenir compte des règles, et trouver une solution. Non seulement pour votre employeur, l’université, mais aussi pour ceux qui font cette université, vos étudiants et vos collègues. Parmi leurs nombreuses tâches à effectuer, ils doivent par exemple préparer l’organisation des services de chacun. Et comment mettre en place une formation lorsque vous pensez qu’un professeur sera présent à la rentrée pour faire ses cours alors qu’en fait il n’a aucune intention de revenir ?

 

Mais laissez-moi venir, cher collègue, au fond du problème que cela me pose, en tant qu’universitaire et spécialiste des médias : il s’agit de l’image que cette affaire donne à l’opinion publique à propos des universitaires. Vous le savez comme moi, le monde médiatique fait peu de cas des détails. Rares sont les articles qui, depuis quelques jours, ont pris soin de dire vraiment en quoi consistait le « vrai travail » d’un enseignant-chercheur. On a essentiellement entendu la chose suivante : « Luc Ferry ne dispense pas ses 192 heures de cours obligatoires, et continue de percevoir 4500 euros par mois ». Génial. Mais quid de la recherche, pour alimenter les cours ? Et l’organisation des examens, la direction de mémoires, de thèses, la gestion des formations, la préparation à la mise en place des prochains diplômes, les commissions de recrutement, les jurys etc ? Je n’ose pas imaginer que vous avez pu oublier qu’être enseignant-chercheur c’est aussi tout cela.

 

Entre la manière de vous « défendre » dans les médias et la façon dont les choses sont traitées, il est normal que l’opinion publique finisse par penser que les universitaires sont des personnes qui gagnent beaucoup d’argent avec peu d’heures de travail, et c’est dramatique. Dramatique parce qu’un maître de conférences débutant (donc titulaire d’un doctorat, niveau Bac+8) touche 1700 euros par mois. Il va dispenser 192 heures de cours (il pourra faire des heures complémentaires), il fera bien entendu de la recherche, publiera des articles, des ouvrages, et on va lui confier des responsabilités : gérer une année de formation, voire plusieurs.

 

Je ne suis pas amère face à mon travail lorsque j’écris ces lignes, je souligne simplement qu’entre l’image que vous véhiculez d’un universitaire qui n’effectue pas son service en touchant 4500 euros par mois et le travail de l’un de mes collègues qui viendrait d’arriver dans mon équipe, je vais avoir du mal à lui expliquer qu’il faut continuer de se battre, de bosser et d’y croire, parce que nous allons dans le sens d’une université de la réussite, une université faite par des personnels passionnés par leur métier, qui n’ont pas choisi la facilité mais qui se lèvent chaque matin pour faire avancer une institution qui, sans les hommes et les femmes qui la font, ne serait rien.

 

Je ne veux pas qu’un cas tel que le vôtre salisse pour longtemps l’image du métier d’enseignant-chercheur, et je ne veux pas me dire que le mal est fait. Que la question de votre salaire soit réglée par Matignon, c’est la moindre des choses. Mais le philosophe et l’intellectuel que vous êtes par ailleurs devrait maintenant se saisir de cette question faire quelque chose, un travail d’explication, si c’est encore possible.

 

Je reste à votre disposition pour discuter de tout cela, vous me trouverez à mon bureau à l’université, dès ce lundi matin, où je travaille avec mes collègues aux futures maquettes de nos diplômes. Demain après-midi nous sommes en réunion de laboratoire. Mardi, nous faisons tous passer les soutenances de mémoire des étudiants que nous suivons en Master. Mercredi, ce sont les recrutements, jeudi aussi. Vendredi, j’ai beaucoup de rendez-vous, mais on trouvera toujours un moment pour se parler.

 

 

Recevez, cher collègues, mes respectueuses salutations.

 

 

Virginie Spies.

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 10:31

Allez on continue sur notre lancée... Article paru dans "Le Monde".

 

La NASA est formelle : la fin du monde n'est pas pour 2012. L'agence américaine a pris l'initiative de répondre sur son site Internet, point par point, aux théories apocalyptiques qui déchaînent les passions depuis quelques mois, notamment sur le Web.

Point de départ de ces prophéties du malheur : une fable annonçant une collision, le 21 décembre 2012, entre la Terre et la planète Nibiru ou "planète X", qui aurait été découverte par les Sumériens. Le calendrier Maya s’arrêterait quant à lui au solstice d’hiver 2012, date à laquelle une myriade de catastrophes naturelles (tsunamis et séismes, mais également inversion des pôles) est censée mettre fin au monde tel que nous le connaissons. Les prévisions du I-Ching, ou "Livre des mutations" d'astrologie chinoise, concorderaient. Une étude scientifique américaine réalisée par la Centre national de recherche atmosphérique (NCAR) prévoit, elle, une intensification de l'activité du Soleil en 2012, interprétée par certains comme la preuve scientifique de ce bouleversement cosmique.


Une kyrielle de sites Internet tentant de réunir preuves scientifiques et conseils de survie ont vu le jour ces derniers mois, le "site officiel" du 21 décembre 2012, allant jusqu'à proposer l'achat en ligne de radios manivelle et kits de premiers soins, vendus pour la modique somme de 179,99 dollars (120 euros). Petits et grands écrans cherchent à cerner le phénomène : aux forums et vidéos qui animent la Toile, s'ajoutent désormais des documentaires. France 4 diffusera mardi 9 novembre "21/12/2012 : La conspiration de l'apocalypse", la veille de la sortie en France de la sortie du dernier film à gros budget d'Hollywood 2012, réalisé par Roland Emmerich.

 


"LES SCIENTIFIQUES DIGNES DE CE NOM SAVENT QUE 2012 N'EST ASSOCIÉ À AUCUNE MENACE"

 


Accusée de désinformation et prise de court par la vitesse de propagation de ces rumeurs apocalyptiques, la NASA, visiblement inquiète, a choisi de publier sur son site Internet un argumentaire assorti d'un "questions/réponses", pour mettre un terme aux polémiques.


"Les scientifiques dignes de ce nom dans le monde savent que 2012 n'est associé à aucune menace particulière", martèle la NASA sur son site. "Nairibu et toutes les histoires autour de planètes sont des rumeurs qui circulent sur Internet. (...) Si la Terre risquait d'être heurtée par un astéroïde ou par une planète X, les instruments astronomiques actuels auraient déjà repéré un tel objet depuis au moins dix ans."


Au sujet du calendrier Maya, l'agence est catégorique : "Tout comme le calendrier accroché au mur de votre cuisine se poursuit au-delà du 31 décembre, le calendrier maya se poursuit au-delà du 12 décembre 2012. (...) Et tout comme votre calendrier reprend son cours au 1er janvier, un autre cycle long commence pour le calendrier maya", explique-t-on aux internautes.


David Morrison, scientifique de la NASA, répond même en images dans une vidéo mise en ligne sur le site de la NASA en juin 2009 : "Depuis deux ans, j'ai répondu à des centaines de questions au sujet de 2012 et de la supposée menace qui pèse sur la Terre. Je veux saisir l'opportunité qui m'est donnée de vous le dire plus directement : il n'y a aucune menace qui pèse sur la Terre en 2012 (...). Toutes les thèses liées à l'apocalypse ne sont qu'une vaste rumeur."

 

Inutile, donc, d'investir dans un kit de survie 2012 : "Il n'existe aucune preuve scientifique à l'appui de toutes ces fictions dans des livres, ou des documentaires, au cinéma et partout sur Internet", conclut la NASA.

 

 

Célia Héron

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 16:54

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L'article qui suit est un copié/collé du site http://www.topito.com/

 

"L’affaire qui secoue la politique française, ou plutôt la France entière. Un dimanche matin, bordel. L’affaire de trop sans doute pour Dominique Strauss Kahn qui risque de passer de présidentiable crédible au dernier des pestiférés. Véritable crime ou coup monté parfait, le résultat sera le même: la carrière politique de DSK est sans doute à évoquer au passé. Les langues vont se délier, et les révélations n’ont pas de fini de tomber. Vraies ou fausses, peu importe, le Web et le cirque médiatique ont besoin de ce bruit, ils s’en nourrissent. Quitte donc à entendre un peu n’importe quoi dans les prochains jours. Topito a donc forcément son lot de petits scoops.

  1. On va prochainement découvrir la sex tape « DSQ: Fuck Me International » dans le tiroir de la chambre d’hôtel: bien rangée, juste à côte de la Bible.
  2. On va apprendre qu’il était en Porsche dans sa chambre d’hôtel: histoire de boucler la boucle.
  3. Que Bill Clinton, un ami, et lui partageaient le même amour du cigare: -mais il fumait pas DSK ! Ah ouais… d’accord. Ca y est, je viens de comprendre.
  4. Qu’il y a maintenant de sérieux doutes sur la paternité de l’enfant de Carla Bruni: et qu’à l’inverse il n’y en a plus sur celui de Rachida Dati.
  5. Que la grande litanie des mots un peu pourringues est déjà en cours: « la quéquette du pouvoir » (Bernard Debré, homme de classe), « le festival de Kahn », « DSK, candidat aux érections… »
  6. Que dormir dans un hôtel à 3000 euros la nuit, ça énerve un petit peu: l’argent ne fait pas le bonheur
  7. Que le téléphone oublié à l’hôtel contenait probablement des SMS de Ben Laden: ah le salaud. Le mix parfait entre deux actus qui arrangerait toutes les salles de rédaction.
  8. Qu’en novembre 63, il traînait du côté de Dallas parce que JFK aurait eu des infos compromettantes sur lui: maintenant que tu le dis, il m’a toujours semblé bizarre.
  9. Que tout ça n’était qu’un tournage pour le prochain Woody Allen à qui le CSA aurait reproché de ne pas avoir donné la parole aux deux grands familles politiques françaises: à moins que ce soit pour « Les Experts New York »
  10. Que si la gauche continue à s’éliminer toute seule, faudra pas non plus s’étonner…: « Et d’un ! » aurait dit l’autre…

Et vous, vous en voyez d’autres des révélations à venir sur ce big bang politique ?"

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 19:08

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Une jeune femme, enceinte de quatre mois, a perdu lundi son bébé à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul de Lille du fait de l'administration à la parturiente d'un médicament destiné à une autre patiente, a indiqué vendredi l'établissement qui a ouvert une enquête interne.

 

Article trouvé sur lepoint.fr


Une jeune femme, enceinte de quatre mois, a perdu lundi son bébé à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul de Lille du fait de l'administration à la parturiente d'un médicament destiné à une autre patiente, a indiqué vendredi l'établissement qui a ouvert une enquête interne.


Le même jour, une jeune femme a perdu son enfant à l'hôpital de Montauban (Tarn-et-Garonne) et a déposé plainte, affirmant avoir été laissée seule pour accoucher. Selon l'établissement, le bébé n'était pas viable.


A Lille, la jeune femme de 28 ans devait subir un cerclage du col de l'utérus destiné à prévenir un accouchement prématuré. Dans une chambre contiguë, une autre femme attendait un curetage, sa grossesse ne pouvant être menée à terme.


Les médicaments destinés à cette dernière ont été administrés par erreur à la patiente enceinte de quatre mois par une étudiante sage-femme qui a omis de vérifier son identité.


Au bloc opératoire, les médecins ont constaté les effets du médicament administrés par erreur qui a provoqué une dilatation du col de l'utérus et entraîné la perte du foetus.


"Ce qui a péché, c'est le contrôle ultime d'identité qui se fait au lit de la patiente", a expliqué lors d'une conférence de presse le Dr Denis Houzé de l'Aulnoit, chef de la maternité.


"L'étudiante s'est trompée de chambre et n'a pas demandé l'identité de la patiente", a-t-il précisé.


Le chef de service a expliqué qu'il s'était présenté après l'accident avec ses deux adjoints dans la chambre de la patiente. "Nous lui avons d'emblée expliqué ce qui c'est passé, nous nous sommes excusés avec beaucoup de compassion", a poursuivi le Dr Houzé de l'Aulnoit qui a précisé avoir demandé en urgence l'avis d'un psychologue.


"C'est une erreur épouvantable qui est censée ne jamais arriver", a-t-il ajouté.


Selon Lydia Way, directrice des soins infirmiers, l'étudiante était en fin de première année et une infirmière assurait le rôle de tuteur. "Le tutorat était parfaitement fait", a-t-elle affirmé.


La stage de l'étudiante ne sera pas validé, et elle risque d'être renvoyée de l'école. "L'erreur est humaine, et une telle expérience (...) ça marque à vie", a ajouté Mme Way.


"On est profondément atteints par ce qui c'est passé", a déclaré de son côté le directeur général délégué aux hôpitaux de l'Institut catholique Jacques-Yves Bellay, dont dépend l'hôpital. Il a témoigné de "toute la compassion qu'on puisse donner à cette famille qui est dans une grande souffrance, qu'on comprend, qu'on partage".


Aucun problème de sous-effectif dans l'établissement n'est en cause, a-t-il souligné.


La jeune femme victime de l'erreur a déclaré au quotidien régional La Voix du Nord qu'elle voulait "que l'on sache ce qui (lui) est arrivé, et que ça ne se reproduise pas sur une autre". "Je voulais mon enfant, moi, et pas qu'on me l'enlève", a-t-elle ajouté.


Ses proches envisagent de déposer plainte.


Un rapport d'accident de l'hôpital précise que la jeune femme "a reçu toutes les informations relatives à l'évolution malheureuse de sa grossesse et de l'erreur d'administration de médicament dont elle a été victime".

 

 

Réaction: 

-"Ce qui a péché, c'est le contrôle ultime d'identité qui se fait au lit de la patiente", a expliqué lors d'une conférence de presse le Dr Denis Houzé de l'Aulnoit, chef de la maternité. Le vrai péché dans tout ça, c'est d'avoir laissé une étudiante de première année, même en fin d'année, administrer un traitement aussi lourd sans surveillance et sans assistance. La vraie erreur est comise ici par l'infirmière qui l'encadrait, pas l'étudiante. Je suppose aussi que cela aurait été la même chose pour une étuidiante en 2e année. Ce genre de cas, les grossesses pathologiques ne doivent pas être abordées dans les 2 premières années de sage-femme. Je le sais, j'ai vécu une année entière là-bas.

 

- Selon Lydia Way, directrice des soins infirmiers, l'étudiante était en fin de première année et une infirmière assurait le rôle de tuteur. "Le tutorat était parfaitement fait", a-t-elle affirmé.  Parce que les infirmières font des rapports de stages des élèves qu'elles ont sous le bras à la directrice PENDANT le stage? C'est nouveau ça. Moi, de mon souvenir, c'était plutôt faire les choses que l'infirmière ne voulait pas faire, soit justement n'avoir rien à faire parce qu'elle n'avait pas le temps de s'occuper de nous. Alors l'échange et le tutorat (ahaha ça me fait bien rire) entre une infirmière et l'élève sage-femme est quasi-inexistant. (Mea Culpa pour les infirmières qui se donnent à fond mais qui ne sont que trop absente du milieu hospitalier, seules les intéressées se reconnaitront).

 

- Aucun problème de sous-effectif dans l'établissement n'est en cause, a-t-il souligné. Bah c'est sûr, demandez au directeur de l'hôpital pour savoir si il manque du personnel. Bien sûr qu'il vous dira non. Surtout si en plus cet hôpital en question est privé. Tête de noeud!

 

- Ses proches envisagent de déposer plainte Tout à fait compréhensible. Mais les seuls coupables dans l'affaire ne sont autre que l'infirmière et le service en charge de la patiente. En aucun cas l'étudiante sage femme qui est là pour apprendre. Comment être sûr qu'elle est eut, en si peu de temps d'ailleurs, la formation et la rigueur qu'il faut pour a avoir administrer un tel produit? C'était à l'infirmière et nulle autre personne de surveiller et de contrôler l'identité de la patiente pour un tel acte. Point.

 

 

Anciennes (anciens) collègues sage-femmes, je vous demanderai bien de réagir à cet article!

 

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 17:47

Et la vraie question, évidemment, c'est : pourquoi tant d'intérêt mondial ? (personnellement je fais partie de cet autre deux tiers qui ne savaient même pas quand était la cérémonie...)

 

Voir plus bas pour la section humoristique.

 


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"L’ORIGINE D’UNE TELLE FASCINATION : UN BEL ENTRAINEMENT AUX JEUX OLYMPIQUES ?

 

Pourquoi une telle fascination? Historiens, sociologues, chroniqueurs royaux et aficionados, chacun y va de son explication - plus ou moins élaborée, plus ou moins convaincante - sur l'incroyable impact planétaire du mariage du prince William et de Kate.


Le Premier ministre David Cameron a fourni une lecture socio-psychologique du branle-bas de combat national: "Nous les Britanniques, sommes plutôt réservés.

 

Mais quand on s'y met, c'est pour de bon".


L'audimat cumulé des chaînes nationales indique que 70% des Britanniques ont regardé l'événement.


Mais la fièvre a gagné le village planétaire. Près d'un tiers de l'humanité - soit 2 milliards de téléspectateurs - était attendu selon le gouvernement de sa Majesté.


Le fait est que dans la marée humaine d'un million de personnes qui a envahi Londres, les touristes américains, australiens japonais n'étaient pas les moins enthousiastes à agiter des petits drapeaux aux couleurs de l'Union Jack.


L'explication? Elle serait avant tout d'ordre historique. La dynastie régnante britannique, millénaire, constitue un symbole rassurant de continuité. Et le legs de l'Empire (à son apogée de 1815 à 1914) favoriserait le sentiment d'appartenance à une communauté de destin.
Vernon Bogdanor, constitutionaliste, rappelle qu'Elizabeth II "est le chef symbolique d'un Commonwealth multiracial représentant 54 pays et près du tiers de la population mondiale", de l'Australie à la Zambie.


Les photos à la une de la presse mondiale illustrent l'attrait irrésistible du décorum, avec ses carrosses, cavalcades et sa mise en scène exceptionnelle.


Un tantinet condescendant, le Daily Telegraph conservateur juge que le mariage a surclassé le défilé militaire annuel du 14 juillet "des Français conscients de leur grandeur", la cérémonie de prestation de serment de Barak Obama ou l'élection d'un nouveau pape au Vatican.
Le mariage est aussi un succès de communication pour "la Firme" (surnom de la famille royale) qui a su convaincre de sa volonté de renouveau. "Le nouveau concept de prince et princesse modernes" fonctionne reconnait Max Clifford, gourou des médias.


Nombe d'éditorialistes soulignent aussi que l'intérêt pour les royaux remonte aux frasques de trois des quatre enfants de la reine, qui ont fait la fortune des tabloïdes dans les années 80-90.
Mais aux micros des reporters du monde entier demandant invariablement dans un anglais plus ou moins maitrisé "pourquoi êtes vous là?", la foule vendredi a prononcé des mots qui correspondent aux requêtes les plus tapées sur le net : "robe", "conte de fée", "roturière", "princesse".


Avec ses mots à elle, Pauline Davidson, retraitée anglaise de 77 ans résumait : "c'est génial. ça fait du bien aux gens. Et puis j'adore le côté glamour".


Le Guardian, ouvertement républicain et volontiers impertinent recourt à la métaphore sportive pour expliquer le phénomène d'identification. L'ovation pour Kate? "Les gens l'aiment tout comme les fans aiment le joueur qui vient de signer pour rejoindre leur équipe de football favorite".


Sir Christopher Frayling, historien, dit la même chose en citant les anthropologues : "Ces événements obéissent à une fonction rituelle". "Les Beatles avaient tout compris" quand ils ont écrit "All we need is Love".


Il y a une dimension du type "nous sommes tous des Londoniens", a renchéri à la BBC la sociologue Juliet Gardiner. A preuve ce slogan sur les T-shirts "Pas besoin d'épouser un prince pour être une reine".


Le Royaume aura au moins deux occasions d'offrir un show planétaire, l'an prochain.
Une armada d'un millier de vaisseaux remontera la Tamise à l'occasion du jubilé de diamant d'Elizabeth II, en juin.


Et puis, le mariage était "une bonne répétition générale avant les Jeux Olympiques" organisés en 2012, dit le maire de la capitale, Boris Johnson."

 

Source: LeParisien.fr

 

 


 

 

Cependant, ce qui est intéressant avec Kate, c’est qu’on peut accumuler les jeux de mots bien pourris comme on les aime. Exemple ?


Pour son mariage, elle est allée faire la quête, Kate. Vous suivez ?

Après son mariage, ils devaient tous avoir faim, enfin, elle devait avoir les crocs,  Kate.

Ca y est, elle est maquée, Kate.

Oh, ce qu’elle est chou Kate.

Mais, elle habite où Kate ?


A vous maintenant de continuer ces jeux de mots pourris et le grand gagnant pourra publier une photo de lui ou elle nu(e) sur mon blog et passer une nuit de folie avec Nim. A votre imagination !!


(Ce jeu est inspiré voire complètement pompé sur « Virgin Radio –section Bruno Guillon ».

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 01:27

JUSTICE - Un adolescent de 14 ans est mort après y avoir pris un repas...

 

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L'adolescent de 14 ans mort en janvier après avoir mangé dans un restaurant Quick à Avignon a succombé à une toxi-infection alimentaire contractée lors de ce repas, a annoncé ce vendredi le parquet. En conséquence, une information judiciaire contre X pour homicide involontaire «par violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de sécurité ou de prudence a été ouverte», a déclaré le procureur de la République d'Avignon.

 

«La synthèse des rapports médico-légaux permet de conclure que Benjamin Orset est décédé d'une toxi-infection alimentaire, liée à l'absorption d'un repas pris quelques heures avant sa mort, soit la veille au soir le 21 janvier, au restaurant Quick Cap Sud à Avignon», a précisé Catherine Champrenault. Selon le magistrat, les expertises mettent en évidence «la présence de staphylocoques dorés dans le liquide gastrique de Benjamin Orset», ainsi que sur cinq des huit employés présents ce soir-là et sur le sol carrelé du stand d'emballage des denrées alimentaires.

Le Quick fermé pour travaux

 

Le jeune Benjamin Orset était mort le 22 janvier après avoir mangé la veille deux hamburgers au Quick d'Avignon Cap-Sud dans le Vaucluse. Le fast-food avait été fermé par arrêté préfectoral le 22 janvier dernier et avait rouvert ses portes le 11 février, avant d'être de nouveau fermé dès le lendemain pour travaux.

 

Le groupe Quick a annoncé mercredi avoir rompu le contrat de franchise qui le liait au gérant de trois restaurants du département Vaucluse, dont celui d'Avignon Cap-Sud. Il a repris en gestion directe deux de ces restaurants mais n'a pas trouvé d'accord avec le franchisé du restaurant incriminé qui est propriétaire des murs et du fonds de commerce.

 

 

Source: http://www.20minutes.fr/

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 00:19

Omar Bongo aurait détourné 30 millions d'euros, notamment pour soutenir Sarkozy (d'après Wikileaks).

 

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Près de 30 millions d'euros auraient été détournés de la Banque des Etats d'Afrique centrale (BEAC) à son profit par le défunt président gabonais Omar Bongo et auraient aussi profité à des partis français, selon des notes diplomatiques américaines divulguées par Wikileaks, visibles mercredi sur le site de El Pais.

Cette information a été donnée quatre jours après la mort d'Omar Bongo, en juin 2009, par un haut fonctionnaire de la BEAC à un diplomate de l'ambassade américaine au Cameroun, précise le journal espagnol.

Selon la même source, «les dirigeants gabonais ont utilisé les fonds détournés pour leur enrichissement personnel et, suivant les instructions de Bongo, ont remis une partie de l'argent à des partis politiques français, y compris en soutien au président Nicolas Sarkozy».

L'argent aurait profité «aux deux camps, mais surtout à droite, en particulier à (l'ancien président français Jacques) Chirac; mais aussi Sarkozy». «Bongo était le président africain préféré de la France», a ajouté cette source.

La BEAC regroupe les réserves des Etats membres de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale: le Gabon (qui en désigne le gouverneur), le Cameroun (où est situé le siège), la République du Congo, la République centrafricaine, le Tchad et la Guinée Equatoriale.

«Malversations larges et audacieuses»

Selon le câble datant de juillet 2009, le gouverneur de la BEAC, le gabonais Philip Andzembe, avait placé en secret 500 millions d'euros dans un investissement à haut risque de la banque française Société générale.

Après que ce placement non autorisé a été rendu public, un audit de la BEAC a été mené et «a révélé des malversations encore plus larges et plus audacieuses, liées à la hiérarchie des officiels gabonais», a indiqué le fonctionnaire à l'origine de cette information.

«L'enquête interne a montré que 36 millions de dollars (environ 28 millions d'euros, ndlr) ont été détournés via des chèques à des hauts responsables du Gabon», a-t-il dit. Le clan au pouvoir au Gabon, «dont le défunt président Omar Bongo et son fils Ali, ministre de la Défense et candidat à la présidence (élu depuis à la tête du pays, ndlr), a bénéficié du détournement de fonds», indique le document.

«Cette ambassade n'est pas en mesure de vérifier la véracité de l'accusation selon laquelle des hommes politiques français ont bénéficié du détournement de fonds», se contente de conclure le câble, signé de l'ambassadeur américain au Cameroun Janet Garvey.

Une enquête est en cours en France sur le patrimoine dans l'Hexagone de trois présidents africains et de leurs proches, dont Omar Bongo, suite à une plainte de Transparency International, une ONG spécialisée dans la lutte contre la corruption.

 

(Source AFP)

 

Source: http://www.liberation.fr/monde/01012310599-omar-bongo-aurait-detourne-30-millions-d-euros-notamment-pour-soutenir-nicolas-sarkozy

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 10:21

On peine à en croire nos yeux. Dans un article du Figaro, la présidente de la Commission de Protection des Droits (CDP) de l'Hadopi, celle-là même qui défend une riposte graduée sans preuve, se fout ouvertement de la gueule des citoyens qui lui font parvenir ses observations. Il n'y a pas d'autres expressions, qui témoigne  MIQ_560.JPGde la colère qui nous anime à la lecture de tels propos :

Dans les coulisses de l'Hadopi, quelqu'un rit. C'est une magistrate, qui parcourt, une  par une, les missives envoyées par les internautes pincés pour avoir «emprunté» un titre de musique ou un film d'un clic de souris. «C'est vrai, j'ai téléchargé l'épisode de cette série», commence un monsieur, dans une longue lettre. On l'imagine mortifié. «J'ai dû le faire. J'avais suivi toute la saison. J'étais mordu. Mais je n'ai pas pu voir cet épisode. Impossible de le récupérer sur le site de la chaîne» , poursuit la magistrate, lisant la lettre du repenti. «Je sais que je n'aurais pas dû. Je m'engage à ne plus recommencer. Mais, s'il vous plaît, laissez-moi télécharger encore le dernier épisode de la série» . «Beau, non ?» , tente la magistrate Mireille Imbert-Quaretta, avant de reprendre : «Le pire, c'est qu'il ne le savait pas mais on l'avait repéré pour le téléchargement illégal… d'un morceau de musique !»

Elle cite ainsi plusieurs exemples de justiciables, pour s'en moquer. "Il est impossible que j'aie téléchargé un morceau dudit Noah. Mon mari sait combien je ne l'apprécie pas", proteste une accusée. "Plus sobre, mais visiblement naïf, un jeune homme, jure qu'il pensait qu'à 6 heures du matin… les agents de l'Hadopi dormaient ! C'est pourquoi il avait mis son réveil, pour télécharger à l'aube, UN morceau ce jour-là, lorsque le mail de l'Hadopi s'était abattu dans sa messagerie, comme un coup de baguette sur les doigts", raconte encore, amusé, le Figaro.

Il n'y a pas de mot pour décrire une telle insolence, dont PC Inpact note à juste titre qu'elle est contraire au devoir de réserve et à la déontologie des magistrats, un corps auquel appartient Mme Mireille Imbert-Quaretta.

De tels propos passeraient mieux, peut-être, s'ils ne venaient pas s'ajouter à l'insoutenable riposte graduée qui est elle-même un foutage de gueule permanent, fondé sur un processus automatisé et incontrôlé. Les rires de Mme Imbert-Quaretta ne viennent pas là par hasard, sous l'effet d'un verre de champagne encore trop présent après les fêtes de Noël. Ils viennent justement démontrer qu'avec les excuses "bidons" des justiciables, il ne peut être opposé que l'Hadopi accuse à tort des innocents. Mais il faudra plus que des rires et des citations de courriers anonymés pour le démontrer.

Ah ! tu finiras bien par hurler, misérable !
Encor tout haletant de ton crime exécrable,
Dans ton triomphe abject, si lugubre et si prompt,
Je t'ai saisi. J'ai mis l'écriteau sur ton front ;
Et maintenant la foule accourt, et te bafoue.
Toi, tandis qu'au poteau le châtiment te cloue,
Que le carcan te force à lever le menton,
Tandis que, de ta veste arrachant le bouton,
L'histoire à mes côtés met à nu ton épaule,
Tu dis : je ne sens rien ! et tu nous railles, drôle !
Ton rire sur mon nom gaîment vient écumer ;
Mais je tiens le fer rouge et vois ta chair fumer.
(L'Homme a ri, Victor Hugo)

 

Source: http://www.numerama.com/magazine/17692_2-l-incroyable-foutage-de-gueule-de-l-hadopi-sur-les-justiciables.html#ac_newscomment

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 19:20

Voici un article que j'avais envie de partager avec vous.

Ecrit le 26 septembre 2010 par Fabrice Epelboin.

4chan.jpg

 

La firme d’avocats anglaise ACS:Law avait trouvé un bon filon. Soutirer de l’argent aux pirates en les menaçant. Une pra­tique limite mais à peu près légale, et très rentable.

Jusqu’au jour où après avoir été attaqué par les Anonymous – au même titre que la RIAA ou la MPAA – un trou de sécu­rité à per­mis a des hackers de s’emparer des archives emails de la société, qui ont bien sûr été mis à dis­po­si­tion de tous.

Consequences will never be the same!

Torrentfreak qui s’attaque au dos­sier a devant lui pas mal d’articles, tant est vaste la quan­tité d’informations sur les pra­tiques vrai­ment limite et dénon­cées même par les ayants droit de ACS:Law, dis­sé­mi­nées ça et là dans les emails de la société.


Drame dans une famille où le père est accusé d’avoir télé­chargé un porno gay, patron qui se réjouit dans un email de l’argent qui coule à flots, les pra­tiques du cabi­net montrent une indus­tria­li­sa­tion du har­cè­le­ment assez dingue.

Il y a ceci dit peu de chances que le cabi­net d’avocats se sorte vivant d’une telle catas­trophe. C’est en effet le secret pro­fes­sion­nel de l’ensemble de son por­te­feuille de clients qui est désor­mais dans la nature. Nul doute que beau­coup d’entre eux iront cher­cher ailleurs un pres­ta­taire plus… discret…


Au fur et à mesure que la tonne d’emails ainsi mis à jour sera décor­tiquée, de nom­breuses entre­prises et pas mal d’individus auront a rendre des comptes, à s’expliquer sur leurs rela­tions avec les ayants droits, et les dif­fé­rents avo­cats de la firme ACS:Law. Les conséquences de la double attaque que vient de subir ACS:Law sont phé­no­mé­nales pour la firme, et pro­ba­ble­ment catas­tro­phiques pour pas mal de ses clients.


Autant l’attaque sur Hadopi.fr pla­ni­fiée le 5 novembre n’aura aucune conséquences sur le fonc­tion­ne­ment de la Hadopi, et serait le pré­texte idéal donné aux par­ti­sans de la reprise en main du net, autant l’action contre ACS:Law, elle, semble plus élabo­rée. C’est bien toute une société, aux pra­tiques extrê­me­ment dou­teuses, qui a été lit­té­ra­le­ment mise à sac et bru­lée sur la place publique.


Les inévi­tables suites juri­diques devraient être cocasses. ACS:Law se risquera-t-il a por­ter plainte ? Contre quoi ? Resteront-ils suf­fi­sam­ment long­temps en vie pour cela ? Les révé­la­tions en série qui sor­ti­ront suite à l’épluchage des emails donneront-elles lieu à des plaintes ? A des enquêtes offi­cielles ? A des inculpations ?

La bonne nou­velle c’est que l’on a enfin trouvé une réa­lité aux emplois que le pira­tage est censé faire perdre : les employés de ACS:Law devraient rapi­de­ment poin­ter au chômage.

 

Source: ReadWriteWeb FRANCE

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