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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 22:27

Bonjour les ptits zamis! Voici un article pompé en intégralité sur Wikipedia, sur la Défense à Paris. Je sais pas pour vous, mais je me suis toujours demandé ce que ce lieu pouvait bien représenter, si ce lieu portait bien le nom de sa fonction. Vous verrez que l'histoire en est tout autre!

 

 


 

INTRODUCTION

799px-Paris 125.

La Défense, en région parisienne, est le premier quartier d'affaires européen par l'étendue de son parc de bureaux. Il est situé dans les Hauts-de-Seine sur les territoires de Puteaux, Courbevoie et de Nanterre dans le prolongement de l'axe historique parisien qui commence au musée du Louvre et se poursuit par l'avenue des Champs-Élysées, l'Arc de triomphe de l'Étoile, et au-delà jusqu'au pont de Neuilly et l'Arche de la Défense.


La Défense est majoritairement constituée d'immeubles de grande hauteur, regroupant principalement des bureaux (environ 3 millions de m2). La Défense est cependant un quartier mixte : elle accueille 600 000 m2 de logements et l'ouverture du centre commercial des Quatre-Temps en 1981 en a fait un pôle commercial majeur en région Île-de-France. En 2009, le quartier compte environ 180 000 salariés et 20 000 habitants.


Le quartier s'étire à l'intérieur et à l'extérieur d'un boulevard circulaire à sens unique. Il s'étend sur 160 hectares et a été divisé en 2011 en quatre grands secteurs (Arche Nord, Arche Sud, Esplanade Nord et Esplanade Sud) qui remplacent les 12 anciens secteurs numérotés. Le quartier s'étend sur une vaste dalle piétonne de 31 hectares surélevée par rapport au sol naturel. L'espace public de la dalle, essentiellement minéral, est également composé de jardins suspendus et de bassins. Sur la dalle, une soixantaine d'œuvres d'art font de la Défense un musée en plein air.


La Défense n'est pas un centre d'affaires isolé, mais se situe dans une vaste zone de l'ouest parisien où l'activité tertiaire est particulièrement puissante.


L'aménagement du quartier de la Défense a été confié par l'État en 1958 à l'établissement public pour l'aménagement de la région de la Défense (EPAD), dont le périmètre d'intervention a été réduit en 2000, puis élargi en 2010, devenant l'Établissement public d'aménagement de la Défense Seine Arche (EPADESA) afin de mettre en œuvre un projet cohérent de la Seine à la Seine, sur l'un des territoires majeurs du Grand Paris. Le périmètre d'action de cette entité créée en 2010 dépasse largement le boulevard circulaire de la Défense et s'étend désormais sur les communes de Puteaux, Courbevoie, Nanterre et La Garenne-Colombes. Depuis 2009, le quartier d'affaires est exploité par Defacto, qui entretient les espaces publics, et qui s'occupe de la promotion et de l'animation de la Défense (mission conduite jusqu'alors par l'EPAD).


La Défense est souvent présentée comme étant « aux portes de Paris », mais la Grande Arche est aussi proche des Yvelines que de la ville de Paris.

 

 

 

HISTORIQUE

 

Le nom du quartier vient de la statue nommée La Défense de Paris et érigée à la gloire des soldats ayant défendu la ville durant la guerre franco-allemande de 1870. Cette sculpture de Louis-Ernest Barrias en bronze, inaugurée en 1883 sur ce qui était le rond-point de Courbevoie, est toujours visible aujourd'hui à son emplacement initial, bien que le rond-point où elle était implantée ait disparu.

 

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De 1958 aux années 1970 : la première phase du centre d'affaires.

 

En septembre 1958, l'Établissement public pour l'aménagement de la Défense (EPAD) est créé par l'État pour construire, gérer et animer le quartier. La Défense commence à se dessiner. Un premier plan d'aménagement est approuvé par l'État en 1964. Les premiers immeubles dont la tour Esso et la tour Nobel sont construits et viennent remplacer petit à petit les usines (liées à la mécanique et à l'automobile), les bidonvilles voisins et quelques fermes. Le Centre des Nouvelles Industries et Technologies (CNIT) dessiné par les architectes Robert Camelot, Jean de Mailly et Bernard Zehrfuss, prévu dès 1956 avant l'EPAD, est inauguré en 1958 par le général de Gaulle à l'occasion de l'exposition Les Floralies. Les tours obéissant à ce premier plan, dites de première génération, sont toutes d'un gabarit identique : une base de 42 mètres sur 24, limitées à une hauteur de 100 mètres et d'une surface de 30 000 m2. En 1966, la tour Nobel (architecte Jean de Mailly) est la première tour à se dresser à La Défense.

Au début des années 1970, les tours de deuxième génération font leur apparition pour répondre à une forte demande. Le plan de 1964 est modifié pour augmenter la surface des immeubles. Des tours de 10 000 m2 voient le jour comme la tour Fiat (aujourd'hui Areva), culminant à 184 m avec ses 44 étages. À partir de 1973, la crise économique ralentit fortement le développement de ce quartier qui est au plus mal : pas un mètre carré de bureau ne se vend pendant quatre ans.

 

 

Les années 1980 et 1990 : reprise de l'expansion.

 

Dès le début des années 1980, pour relancer la construction de la Défense, des tours de troisième génération sont érigées, sur un modèle plus économique : moins larges et moins hautes comme les tour Pascal, tour Voltaire et tout le quartier Michelet. Le plus grand centre commercial d'Europe de l'époque (100 000 m2), les Quatre Temps, est créé en 1981. En 1982, l'EPAD, sous l'impulsion du président François Mitterrand, lance le concours « Tête Défense » qui conduira à la construction de la Grande Arche. Durant cette même période, des hôtels sont bâtis, le CNIT est remodelé (1989) et le prolongement de la ligne 1 du métro de Paris, inauguré le 1er avril 1992, rapproche davantage La Défense de Paris intra-muros.

À cette époque, Christian Pellerin est un des principaux promoteurs du quartier de La Défense. Sacré « Roi de la Défense » dans les années 1980, puis déchu à la suite de plusieurs condamnations.

En 1991 est prévue la construction de la tour sans fins de Jean Nouvel, second plus haut gratte-ciel du monde à l'époque avec ses 426 mètres après la Sears Tower de Chicago, pour une livraison en 1993. Le projet fut abandonné.

En 1993, la Défense connaît sa seconde crise. Il faut attendre 1997 pour qu'un redémarrage spectaculaire surgisse, illustré par la construction des tours de Cœur Défense, par Jean Paul Viguier architecte, alors le plus grand projet de ce type construit en Europe; les tours jumelles de Cœur Defense seront livrées en 2001. Aujourd'hui, La Défense est le premier quartier d'affaires d'Europe. Banques et assurances ont investi les lieux, quittant les quartiers traditionnels qu'ils occupaient à Paris entre la Bourse et l'Opéra.

Les principales sociétés installées sont Cegetel, la Société générale, Total, Aventis. La plus grande tour est celle de Total, anciennement tour Elf, construite en 1985. Avec 48 étages sur 187 mètres de hauteur, c'est le deuxième plus grand gratte-ciel de France après la tour Montparnasse ; les deux tours sont des mêmes architectes Roger Saubot et François Jullien.

Une partie des services du ministère des Transports, de l'Équipement, du Tourisme et de la Mer est implantée dans la Grande Arche et la tour Pascal.

De nouvelles tours de hauteur comparable, appelées Tour T1 (185 mètres) des architectes Valode et Pistre et Tour Granite (184 mètres) ont été achevées en 2008.

 

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La Défense 2015 : l'esquisse d'un nouveau grand projet

 

Suite à la lettre de mission du secrétaire d’État aux Transports, à l’Équipement, du Tourisme et de la Mer en date du 1er mars 2005, Bernard Bled, directeur général de l'EPAD, a proposé le 2 décembre 2005 à son conseil d'administration le projet La Défense 2015, un important plan de modernisation du quartier d'affaires afin de lui conférer une dimension nouvelle. Les principaux axes sont:

    régénérer les tours obsolètes,
    autoriser de nouvelles constructions,
    veiller à l'équilibre bureaux/logements,
    faciliter les liaisons avec les lieux d'habitation des salariés de la Défense.

Les objectifs sont :

    la construction de 150 000 m2 de bureaux supplémentaires dans le cadre des opérations de démolition/ reconstruction,
    la construction de 300 000 m2 de bureaux dans le cadre d'opérations neuves,
    la réalisation de 100 000 m2 de logements.

L'État a validé en juillet 2006 ce plan de relance dont la finalisation est annoncée autour de 2015 et qui permettrait au quartier d'affaires de confirmer son leadership européen dans le marché de bureaux, avec environ 4 000 000 m2 de surfaces tertiaires. Ce plan de renouveau pourrait également permettre de développer l'importance financière de Paris en Europe, marché aujourd'hui très largement dominé par Londres.

Plusieurs faits peuvent justifier ce plan. La très forte pression immobilière pousse à la création de nouvelles tours de bureaux à Paris ou à proximité, nettement plus économiques que les multiples petites constructions ou la transformation de bâtiments résidentiels existants et qui auraient l'avantage de ne pas nuire au parc immobilier de résidence en région parisienne. Par son emplacement, et des règles d'urbanisme plus souples que dans Paris même, la Défense offre de réelles possibilités. D'autres secteurs proches de Paris sont envisagés en Seine-Saint-Denis (plus accessible et plus proche aussi des zones économiques des aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle, les possibilités de transport étant beaucoup moins saturées), un département où les tours résidentielles sont fort nombreuses afin de rééquilibrer tissu résidentiel et activité économique. Cependant, c'est plutôt au sud de Paris (plus accessible depuis la zone aéroportuaire d'Orly) que devrait se développer immédiatement une nouvelle zone en rive de Seine prolongeant les secteurs parisiens de Tolbiac et Bercy. Les promoteurs du projet de la Défense pensent que c'est la Défense qui sera le moteur permettant d'attirer les entreprises étrangères en France, et que cela favorisera l'activité des autres pôles économiques tout autour de Paris.

Il devra toutefois surmonter plusieurs facteurs de blocage : perspectives médiocres à court terme de l'économie française, volonté des pouvoirs publics de rééquilibrer un emploi du secteur tertiaire trop concentré dans les Hauts-de-Seine, moyens de transport saturés ne permettant pas de faire face à l'afflux de nouveaux salariés (le prolongement de la ligne RER E envisagé est une opération financière très lourde).

La relance des projets de démolition-reconstruction, permettant d'optimiser les espaces et d'éviter les coûteux réaménagements ou consolidation d'immeubles existants en vue de leur rehausse, ont été grandement facilités par la décision publique de ne plus taxer la construction de toute la surface de bureaux construite, mais seulement la surface supplémentaire apportée par la reconstruction.

En juin 2010, 11 projets sont en cours de réalisation ou sont à l'état d'études (ce qui ne présage pas d'une réalisation effective) sur le périmètre de la Défense :

À Courbevoie :

    Hermitage Plaza : démolition reconstruction des immeubles Damiers de Bretagne et d'Anjou projet prévue pour 2016
    Tour First : restructuration de la tour Axa - en chantier
    Hôtel 4 étoiles : construction nouvelle
    Generali : démolition reconstruction de l'immeuble Iris
    Air : démolition reconstruction de la tour Aurore
    D2 : démolition reconstruction de l'immeuble Veritas - en chantier
    Carpe Diem : démolition reconstruction de l'immeuble France Telecom - en chantier
    AVA : démolition reconstruction de l'immeuble Berkeley

À Puteaux :

    Tour Phare : construction nouvelle
    Immeuble Basalte : construction nouvelle - en chantier
    Majunga : construction nouvelle - en chantier

D'ici à 2015, le quartier d'affaires de la Défense comporterait ainsi 2 tours de plus de 300 m (Hermitage Plaza x2) , 3 tours de plus de 200 m (Tour First, Tour Phare, et Air), 20 tours de plus de 150 m et 46 tours de plus de 100 m.

 

 

PRINCIPE D'AMENAGEMENT URBAIN

 

L'aménagement général du quartier de la Défense a été pensé selon les principes du mouvement Moderne entre les années 1960 et 1980. L'organisation des espaces repose sur une stricte séparation des flux. Le quartier s'articule autour d'une vaste dalle regroupant l'ensemble des circulations piétonnes, tandis que les circulations automobiles, les livraisons et les parkings sont situés en périphérie ou sous la dalle.

Aujourd'hui, ce quartier est l'un des exemples les plus aboutis au monde de l'application des principes de la Charte d'Athènes.

 

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La dalle de la Défense.

 

La dalle du quartier d'affaires se distingue singulièrement d'un espace de circulation traditionnel. Elle constitue un vaste espace public (30 ha) dédié à la circulation exclusive des piétons et des véhicules de secours. Orientée selon l'axe historique et suivant le terrain naturel, elle organise les flux et permet la desserte des secteurs et bâtiments de la Défense.

Le grand axe peut être divisé en séquences en fonction des différentes ambiances urbaines créées par le bâti et l'aménagement des espaces. Ainsi, en partant du Pont de Neuilly, on trouve :

    Le carrefour du pont de Neuilly : il s'agit d'un vaste carrefour routier assurant les échanges entre l'autoroute A14, le boulevard circulaire et les quais de Seine, traversé par la portion aérienne de la ligne 1 du métro.
    Le bassin Takis : à l'extrémité est de la dalle, il offre une vue remarquable vers Neuilly et Paris (axe historique et tour Eiffel).
    L'esplanade : l'axe historique prend ici la forme d'une allée plantée de platanes abritant des espaces de repos et de loisirs (bancs, boulodromes improvisés). C'est la séquence la plus étroite de l'axe, bordée d'immeubles bas.
    La place de la Défense : située au niveau du rond-point de la Défense, elle est bordée de tours (Ariane, Opus 12, Cœur Défense, etc.). C'est un lieu de circulation intense pour les piétons. On y trouve l'espace d'information de Defacto et le musée de la Défense.
    Le parvis : espace majeur du grand axe à la Défense, il est encadré par les trois équipements principaux du quartier que sont la Grande Arche de la Défense, le CNIT et le centre commercial des Quatre-Temps. Juste sous la dalle se trouve la salle d'échange RER/Métro/Transilien/Tramway/Bus. Il est le support de nombreuses animations tout au long de l'année (marché de Noël, expositions, feu d'artifice, etc.)

La dalle compte plusieurs extensions de part et d'autre de l'axe principal ; ces dernières sont à proximité du boulevard circulaire et des quartiers périphériques.

On citera notamment:

    la place des Saisons (quartier Défense 1)
    la place Jean Millier (anciennement place de la Coupole) (quartier Défense 6) où se trouvent les tours Total et Areva ;
    le cours Valmy (quartier Défense 7) desservant le siège de la Société Générale ;

 

 

Le réseau de voirie

 

Le réseau de voirie de la Défense est issu des travaux conduits dans les années 1960 et 1970 par l'EPAD. Le réseau de rues préexistant a complètement disparu.

Le réseau s'articule autour :

    de l'autoroute A14 (tunnel de la Défense) et de ses deux sorties (l'une vers Courbevoie et La Garenne-Colombes (RD992)), l'autre vers Puteaux et Nanterre (RD913).
    du boulevard circulaire de la Défense : boulevard périphérique du quartier en sens unique assurant la desserte du quartier et les liens vers les communes voisines.
    de la voirie souterraine : voies assurant la desserte des bâtiments de la Défense et permettant les accès aux parkings du quartier et à la gare routière. Elles sont situées sous la dalle piétonne.

 

 

TRAVAILLER ET VIVRE A LA DEFENSE

 

Les correspondances entre ces modes de transports sont assurées par la salle d'échange (Cœur Transports) située sous le parvis.

Début 2012, le quartier d'affaires sera desservi par une nouvelle station de la Ligne 2 du tramway d'Île-de-France, station Faubourg de l'Arche, au pied de la Tour GDF Suez.

Cette accessibilité en transports en commun est l'un des facteurs ayant participé au développement du quartier d'affaires. Cependant, l'accessibilité de la Défense souffre aujourd'hui de la saturation chronique du RER A.

Le CNIT, premier jalon du nouveau quartier, est édifié au bord de la ligne de banlieue Versailles - Rive Droite - Saint-Lazare. La gare de La Défense est alors construite sur cette ligne qui passe aujourd'hui sous le parvis et l'Arche de la Défense. La Défense connaît sa première phase d'expansion lorsque la ligne de Ligne A du RER d'Île-de-France est inaugurée fin 1969 : la gare souterraine RER de la Défense aux dimensions particulièrement monumentales assure la correspondance avec la ligne de banlieue ; désormais la Défense est à 11 minutes du centre de Paris et les résidents de la banlieue Est peuvent atteindre en une demi-heure ce nouveau lieu de concentration de l'emploi tertiaire.

Pour faire face à la croissance du trafic, la ligne 1 du métro de Paris dont le terminus se situait antérieurement au Pont de Neuilly, est prolongée en 1992 jusqu'à la Défense. La correspondance avec le RER A, complètement saturé, et le Transilien permet de soulager un peu ces lignes. Une station intermédiaire, Esplanade de la Défense, dessert l'Est de la dalle près du pont de Neuilly.

En 1997, la ligne 2 du tramway est inaugurée. Assurant une desserte en site propre entre la Défense et Issy-les-Moulineaux, elle est prolongée jusqu'à la Porte de Versailles le 21 novembre 2009. La ligne est rapidement victime de son succès et le passage aux rames doubles en 2005 ne fait que retarder un peu sa saturation. En 2012, la ligne sera prolongé au nord, au-delà de la Défense, jusqu'au Pont de Bezons.

La réalisation du RER E (projet EOLE) s'étant arrêtée à Haussmann — Saint-Lazare en 1999, la saturation du RER A et de la ligne 1 du métro augmente pour rejoindre la Défense.

Selon une étude réalisée pour l'ÉPAD en 2006, 9 salariés sur 10 se rendaient à la Défense en transports en commun - la part des déplacements en voiture reculant de 17 % en 1998 à 13 % en 2006. Toutefois, compte tenu de la croissance programmée de la Défense dans la décennie à venir, 40 000 nouveaux salariés devraient être accueillis sur le site, il paraît nécessaire de développer l'offre de transports en commun.

Parmi les évolutions déjà prévues, la ligne 1 sera automatisée intégralement d'ici 2010 comme l'est déjà la ligne 14 (sans conducteurs et avec des portes palières), ce qui contribuera à augmenter les fréquences, mais le flux de voyageurs dans les stations restera problématique. Le T2 a été prolongé jusqu'à Porte de Versailles au sud en novembre 2009 et le sera jusqu'au Pont de Bezons au nord d'ici fin 2011, permettant un meilleur rabattement des lignes de bus, mais augmentant encore la fréquentation de la station du T2 (un nouveau couloir de correspondance est en cours de création).

Le plan de renouveau13 de la Défense 2015 anticipe la mise en place d'une nouvelle desserte ferroviaire très capacitaire par le prolongement du RER E. Le projet envisagé soulagerait à la fois les trains Transilien Paris Saint-Lazare et ceux de la ligne A du RER, et pourrait soulager aussi les métros de la ligne 1 (si une gare intermédiaire est créée à Porte Maillot). Cela créerait également un lien direct vers le pôle gare du Nord/gare de l'Est, qui pourrait aussi permettre d'améliorer la liaison vers l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle.

 

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La Défense, exposition permanente de sculpture moderne.

 

Le site de la Défense est parsemé d'environ 60 œuvres d'art – fresques et sculptures modernes souvent de taille monumentale – qui trouvent dans ce lieu un cadre bien adapté. Les plus remarquables sont :

    « La danse » de Shelomo Selinger, un ensemble de 35 jardinières sculptées, étendu sur les 3 600 m2 de la place Basse de l'Esplanade Charles-de-Gaulle
    L'Araignée Rouge d'Alexander Calder – une sculpture de 15 mètres de haut – située non loin de la tour Total ;
    la fontaine monumentale de Yaacov Agam qui marque vers l'est la fin de la partie la plus animée de la Dalle ;
    une sculpture monumentale de Joan Miró très colorée devant l'une des entrées du centre commercial des Quatre Temps ;
    le bassin de Takis piqueté de signaux énigmatiques fermant la dalle vers l'Est (qui ont leur pendant à l'Ouest de la Grande Arche) ;
    la Cheminée de Raymond Moretti haute de 32 mètres et constituée de centaines de tubes colorés ;
    le Pouce de César Baldaccini, sculpture de 12 mètres.

 

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La Défense, lieu de vie.

 

Les concepteurs du quartier de la Défense ont réservé une partie de l'espace à des immeubles d'habitation pour en faire un quartier équilibré et vivant. Le pari n'est pas entièrement réussi : la Défense, une fois les salariés partis, est un quartier peu animé, coupé en outre des villes voisines de Puteaux, Courbevoie et Nanterre par le boulevard circulaire qui cerne le quartier. Mais la situation évolue puisque l'ouverture du cinéma UGC-Ciné Cité a donné un peu plus de vie le soir et le week-end, et des travaux en cours sur le circulaire tentent de porter remède à l'isolement du quartier.

Selon une étude du professeur Steve Partensky publié en 2006, la population de la Défense est composée de 150 000 salariés dont l'âge moyen est de 40 ans et de 20 000 résidents dont l'âge moyen est de 50 ans.

 

La Défense est dotée de quatre crèches d'entreprises permettant d'accueillir les enfants des salariés de la zone. Parmi ces crèches :

    une est située à la Défense 2 (Place des Reflets)
    deux sont situées à La Défense 6 (Passage Henri Regnault et Place Jean Millier)
    une quatrième est en cours d'aménagement à proximité du Boulevard circulaire de la Défense (La Défense 5, Place des Vosges)

 

Chiffres.

 

    1 500 entreprises dont 14 des 20 premières nationales et 15 des 50 premières mondiales ;
    3 millions de m² de bureaux (45 millions de m² pour l'agglomération parisienne) ;
    230 000 m2 de commerces (dont 130 000 aux Quatre Temps) ;
    2 600 chambres d'hôtel ;
    265 usines pour le traitement de l'air et la ventilation ;
    400 000 personnes passent quotidiennement par la Défense en transports en commun ;
    50 terrasses de cafés et de restaurants ;
    180 000 salariés ;
    20 000 habitants ;
    90 000 m2 de voiries (dont 60 000 couverts) ;
    Entourée par une route périphérique appelée boulevard circulaire ;
    Desservie par le T2, Transilien Paris-Saint-Lazare, le RER A, la ligne 1 du métro de Paris et 16 lignes de Bus RATP.
    17 km de canalisations ;
    10 km de réseau d'assainissement ;
    10 km de galeries techniques ;
    7 monte-charges ;
    31 ha pour l'espace piétonnier, divisé en 12 secteurs ;
    14 000 foyers d'éclairage public ;
    100 ascenseurs ;
    50 escaliers mécaniques ;
    60 sculptures d'art contemporain monumentales ;
    11 ha d'espaces verts ;
    20 bassins (dont 2 monumentaux : la fontaine d'Agam et le bassin de Takis) ;
    10 km de réseau automatique d'arrosage ;
    Des faucons crécerelles nichent dans les tours de la Défense, pendant leur période de nidification entre avril et août.

Source : EPAD en chiffres.

 

 

MONUMENTS ET TOURS LES PLUS HAUTS

 

Les bâtiments les plus connus aujourd'hui sont la Grande Arche et le CNIT. D'autres tours sont emblématiques des diverses époques de développement du quartier : tours Initiale et Europe pour la première génération, GAN et Areva pour la deuxième Génération, Total pour la troisième. Viendront les tours Generali et Phare pour la quatrième génération.

La construction de la Tour Signal (projet lauréat par Jean Nouvel) est présentée par l'EPAD comme le point culminant du plan de renouveau, mais ce projet est mis très à mal par la crise financière, à cause des difficultés de financement de son investisseur principal, Médéa. D'ailleurs selon France 3 le projet serait reporté voire annulé.

Toutefois, le projet des deux tours jumelles Hermitage Plaza deviendrait fort probablement, advenant sa construction, le symbole par excellence du quartier d'affaires. Ces tours domineraient la Défense avec leurs 323 mètres, soit un mètre de moins que la tour Eiffel.

 

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DANS LA CULTURE POPULAIRE

 

Les films tournés à la Défense.

 

 La Défense, en pleine construction sur les ruines de centaines de pavillons de banlieue, sert de décor au film Le Chat, réalisé par Pierre Granier-Deferre.
    L'aile ou la cuisse : Tour Manhattan. Dans une scène tournée dans un bureau, on est face à la tour Aurore.
    Mais qui a tué Pamela Rose ? : une scène a été tournée sur l'ancien viaduc de Nanterre menant à La Défense.
    Deuxième Vie : une tour virtuelle a été réalisée à la place de la tour Granite. Un montage a permis de confondre la tour Pascal avec la tour imaginaire implantée à la place actuelle de la tour Granite
    Jean Philippe : plusieurs scènes ont été tournées dans la Défense autour de la tour Gan, où se situent quelques scènes d'intérieur.. Une scène a notamment été tournée dans le parc Diderot.
    99 Francs : une scène a lieu depuis le haut de la tour Europlaza, pour faire apparaitre les tours Exaltis et Ariane. Les images des tours ont été retouchées par la 3D et leur emplacement a donc été modifié. Une scène a été tournée en bas de la tour Cèdre en pleine nuit
    Truands : des scènes d'intérieur ont été réalisées dans la tour Défense 2000. De très belles vues sur le quartier sont à découvrir.
    La Boîte Noire : dans ce film, un survol de La Défense a lieu.
    Un indien dans la ville : au début du film, la voiture Stéphane et Montignac (Thierry Lhermitte et Patrick Timsit) circule sur le Boulevard circulaire de la Défense
    Chrysalis : dans ce film, deux scènes ont été réalisées à la Défense. L’une où l’on voit David Hoffmann (Albert Dupontel) entre les tours tour Opus 12 et Atlantide. Quelques secondes avant la fin du film, une scène tournée au pied de la tour EDF, où figure en arrière plan un panneau publicitaire de type écran géant.
    Secret Défense : quelques scènes ont été tournées au pied de la Grande Arche et sous l'Arche.
    La Très très grande entreprise : dans ce long métrage, Naterris entreprise fictive d'agro-chimie, a son siège implanté dans la tour CB21 ex : Gan avant sa restructuration. La tour a été renommée tour « Naterris », des scènes ont été tournées devant et à l’intérieur de la tour
    Comme les autres : Dans ce film, un avocat parisien n'hésite pas à franchir le périphérique pour louer un appartement situé dans l’immeuble Vision 80, avec une vue panoramique sur Cœur Défense.
    L'Ivresse du pouvoir : plusieurs scènes se déroulent devant et dans la tour Logica (CB16). On peut y observer notamment la maquette de la tour après rénovation.
    Coco : dans ce film, les deux tours de la Société générale (Chassagne et Alicante) sont relookés.
    Le coursier : quelques scènes ont été tournées dans Cœur Défense
    Tout ce qui brille : plusieurs séquences se déroulent sur le Parvis de la Défense et aux Quatre temps
    Le Mac : la scène dans les bureaux du début du film a été tournée dans la tour Cœur Défense.
    Le Serpent : les bureaux de Clovis Cornillac sont désignés au sein d'un immeuble se trouvant être la tour Voltaire ; quelques vues d'extérieur et d'intérieur de la tour sont visibles.
    La Personne aux deux personnes : tout au début du film on peut voir Daniel Auteuil sur une passerelle près de la tour de la Société générale.

 

 

Les clips musicaux à la Défense.

 

Phoenix - Consolation Prizes : des scènes ont été réalisées depuis le bas de la tour Sequoia et sur l'ancienne passerelle du Faubourg de l'Arche. Le chantier de la tour T1, y est visible.
    Rita Mitsouko - Ding Dang Dong : une caméra à bord d'une voiture filme le parcours du boulevard circulaire du bas vers le haut en accéléré.
    Foretaste - Discordance : dans ce clip, des scènes de la Défense en accéléré sont à noter. Les tours tour Total, EDF,... y figurent. On y aperçoit même le tapis rouge qui avait été installé sur le Parvis à l'occasion de l'inauguration du Dôme et du UGC des Quatre Temps.
    Tonton David - peuples du monde : ce clip a été tourné devant le bassin Agam.
    Sebasto - Fais la poule : une courte scène a été tournée au pied de la Grande Arche.
    Tokio Hotel - 1000 meere : dans le clip, on aperçoit (vers le milieu du clip) brièvement les façades des tours de la Défense comme EDF, Descartes, Total, Aurore,...
    Lorie - Je vais vite : au début du clip les façades de la tour Société générale.
    Sash - Stay : ce clip a été entièrement tourné dans le quartier de la Défense, notamment sur les toits du centre commercial des Quatre Temps, et en bas de la Grande Arche.
    Gonzales - Working Together : ce clip a été tourné entièrement à la Défense, dans la tour EDF. En arrière-plan sont visibles les tours Cœur Défense, Ariane, Exaltis, Areva.

 

 

L'offre hôtelière.

 

    Hôtel Sofitel Paris La Défense, 5 étoiles, 151 chambres et suites.
    Fraser Suites Harmonie, 4 étoiles, 134 suites (de 38 à 70m²)
    Hôtel Pullman La Défense, 4 étoiles, 384 chambres et suites.
    Hôtel Renaissance, 4 étoiles, 327 chambres et suites.
    Hôtel Hilton La Défense, 4 étoiles, 148 chambres et suites.
    Hôtel Evergreen Laurel, 4 étoiles, 338 chambres et suites.
    Hôtel Novotel La Défense, 3 étoiles, 280 chambres.
    Hôtel Mercure Paris la Défense 5, 3 étoiles, 515 chambres.
    Hôtel Mercure la Défense Parc, 3 étoiles, 97 chambres.
    Hôtel Quality Inn la Défense, 3 étoiles, 85 chambres
    Les Citadines Paris la Défense, hôtel-résidence 3 étoiles, 234 chambres ou appartements.
    Adagio la Défense le Parc, hôtel-résidence 3 étoiles, 166 chambres ou appartements.
    Adagio la Défense Esplanade, hôtel-résidence 3 étoiles, 96 chambres ou appartements.
    Adagio la Défense Kleber, hôtel-résidence 3 étoiles, 140 chambres ou appartements.
    Hôtel Ibis la Défense Centre, 2 étoiles, 286 chambres.
    Hôtel Ibis la Défense Courbevoie, 2 étoiles, 129 chambres.
    Hôtel Etap la Défense 1 Courbevoie, 1 étoile, 161 chambres.
    Hôtel Etap Nanterre la Défense, 1 étoile, 126 chambres.

à venir :

    Hôtel Radisson, 4 étoiles, 340 chambres et suites.

 

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Nom de la page : La Défense

Crédit à insérer : Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr) Source : Article La Défense de Wikipédia en français (http://fr.wikipedia.org/wiki/La_D%C3%A9fense).

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 20:07

Non, il n'y a jamais vraiment eu de vie extraterrestre découverte ailleurs, même si nous pouvons supposer qu'il en existe bien au moins une...

 

Et non! L'exoplanète 51 Peg b ne possède pas de vie à sa surface. Il s'agissait belle et bien d'une farce que je me suis amusé à vous concocter pour ce 1er avril 2011. Imaginant ce qui pouvait interpeller le monde, je me suis mit à penser que l'idée de savoir qu'une espèce évoluée ailleurs que sur Terre allait à la fois vous effrayer et alerter votre curiosité...

 

Armé alors de Wikipedia et du site de la Nasa, j'ai donc associé différentes informations qui pourraient être utiles pour mon article et c'est ainsi que j'ai composé les différentes phases de celui-ci. Evidemment je savais que l'information allait être "grosse" (et qui plus est, un 1er avril) mais en utilisant un vocabulaire adapté à tous et en me posant moi même les questions dont j'aurai voulu voir les réponses dans ce type d'article, j'ai réussi à passer l'article pour quelque chose de scientifique et assez approndi. En tout cas cela m'a bien amusé et je vous ai quand même laissé une chance de vous en sortir, de trouver le "poisson". Certains ont très vite compris, d'autres ramaient un peu plus, mais voici les indices qui vous auraient aidé:

 

- Les ondes radios ne peuvent émettre d'aussi loin (48 années lumiére = la distance parcourue par la lumière en 48 ans).

- Hubble est bien un satellite artificiel, mais il est tourné sur les satellites naturels de Jupiter...

- Après une petite recherche sur wikipedia, ou même n'importe où, vous aurez appris que 51 Peg b est bien une exoplanète mais si proche de son "soleil" (qui lui ressemble vraiment au notre) que sa température de surface avoisine les 1000°C et que c'est une géante gazeuse... en clair, inhabitable (du moins inhabitable par la vie telle que nous la connaissons). D'ailleurs elle est si proche que la révolution de 51 Peg b autour de son étoile (51 Pegasi) est de 4 jours!

- De plus après une information pareille, tout le monde aurait les mêmes mots à la bouche: extraterrestre!

- "Les messages qui étaient tous différents n’ont pas encore réussi à être décryptés mais la nature de l’expression vocale parait très évidente : l’articulation, la ponctuation et le ton en font ressortir un message que nous jugeons destiné à une autre « colonie » de cette espèce vivante."  Rien que pour cette phrase, vous auriez du voir le côté grotesque de l'information! 

- Et pour finir en beauté, je vous disais à la fin que mon article sentait le poisson à plein nez: Mark Cassarius et Jean Anaspida: les deux "noms de famille" sont en fait les races en latin du poisson rouge et d'un autre poisson à carapace. 

 

 

Voilà! Mais pour ne pas vous laisser sur votre faim, voici un wiki sur l'origine de la blague du premier avril! Sur ce, je vous laisse, je dois encore préparer mon vaisseau spatial...

 

 


 

 

Un poisson d’avril est une plaisanterie, voire un canular, que l’on fait le 1er avril à ses connaissances ou à ses amis. Il est aussi de coutume de faire des canulars dans les médias, aussi bien presse écrite, radio, télévision que sur Internet.

Pour les enfants, il consiste à accrocher un poisson de papier dans le dos de personnes dont on veut se gausser. « Poisson d’avril ! » est aussi l’exclamation que l’on pousse une fois qu’une des plaisanteries est découverte, ou pour avertir la victime du canular que l’histoire qu’on vient de lui raconter est fausse.

 

 

Origine

 

Cette tradition trouverait son origine en France, en 1564. La légende veut que jusqu’alors, l’année aurait commencé au 1er avril (en fait le 25 mars correspondant au style de l'Annonciation avec la tradition de s'échanger des cadeaux, le poisson d'avril commémorant cet usage), mais le roi de France Charles IXdécida, par l’Édit de Roussillon, que l’année débuterait désormais le 1er janvier, marque du rallongement des journées, au lieu de fin mars, arrivée du printemps. Mais en fait, l’année civile n’a jamais débuté un 1er avril    .

Si l’origine exacte de l’utilisation des poissons reste obscure (peut-être l’ichthus chrétien), la légende veut que plusieurs de ses sujets se rebiffassent à l’idée qu’on leur chamboulât le calendrier, et ils continuèrent à célébrer les environs du 1er avril. Pour se payer gentiment leur tête, des congénères profitèrent de l’occasion pour leur remettre de faux cadeaux et leur jouer des tours pendables. Les cadeaux que l'on s'offrait en avril étaient le plus souvent alimentaires. Cette date étant à la fin du carême, période durant laquelle la consommation de viande est interdite chez les Chrétiens, le poisson était le présent le plus fréquent. Lorsque les blagues se développèrent, l'un des pièges les plus courants était l'offrande de faux poissons. Ainsi naquit le fameux poisson d’avril, le jour des fous, le jour de ceux qui n’acceptent pas la réalité ou la voient autrement  .

 

 

Et voilà, en attendant pour vous de trouver une superbe farce à faire à vos proches, vous pourrez toujours au moins ramener votre science des Carassius Auratus Auratus.poisson avril

 


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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 23:47

Parce que jamais vous n'aurez été voir cet article tout seul...

Saint-Valentin
BigPinkHeart.jpg
Carte de Saint-Valentin, vers 1910.

Type Fête civile avec une origine religieuse
Signification Fête des amoureux
Date 14 février

 

 

Le jour de la Saint-Valentin, le 14 février, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux et de l'amitié. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges qui sont l’emblème de la passion.

À l’origine fête de l’Église catholique, le jour de la Saint-Valentin n’aurait pas été associé avec l’amour romantique avant le haut Moyen Âge mais avec l'amour physique. La fête est maintenant associée plus étroitement à l’échange mutuel de « billets doux » ou de valentins illustrés de symboles tels qu’un cœur ou un Cupidon ailé.

À l’envoi de billets au XIXe siècle a succédé l’échange de cartes de vœux. On estime qu’environ un milliard de ces cartes sont expédiées chaque année à l’occasion de la Saint-Valentin[1] ; ce chiffre paraît plus que suspect, quand on considère que cette fête est limitée par de nombreux aspects, aussi bien géographiques (la saint-Valentin n'est pas fêtée partout à travers « le monde »), financière (le nombre de personnes dans le monde ayant les moyens de se payer des loisirs de ce type), culturelle (les fleurs et les chocolats semblent beaucoup plus prisés que les cartes de vœux), sociale (part de célibataires dans la société). Ce chiffre ne serait battu que par le nombre de cartes échangées lors des fêtes de Noël. On estime aussi que 85 % de ces cartes sont achetées par des femmes.

Cependant, en Amérique du Nord, les échanges de cartes ne se font pas selon la conception européenne où la carte de Saint-Valentin est envoyée à une personne « unique ». Il n'est pas rare qu'une personne y envoie une dizaine de cartes, et même que des élèves d'école primaire en envoient à leur maîtresse d'école. Les chiffres indiqués deviennent en ce cas plus vraisemblables.

 

 


Sommaire

  • 1 Historique du jour de la Saint-Valentin
    • 1.1 Les fêtes de la fertilité du mois de février
    • 1.2 L’époque médiévale
  • 2 Les reliques
  • 3 La Saint-Valentin dans les pays orientaux
  • 4 La Saint-Valentin en Amérique du Sud
  • 5 Bibliographie
  • 6 Notes et références

 

 

 

 

1. Historique du jour de la Saint-Valentin

1.1 Les fêtes de la fertilité du mois de février

L’association du milieu du mois de février avec l’amour et la fertilité date de l’antiquité. Dans le calendrier de l’Athènes antique, la période de mi-janvier à mi-février était le mois de Gamélion, consacré au mariage sacré de Zeus et de Héra.

Dans la Rome antique, le jour du 15 février était nommé les lupercales ou festival de Lupercus, le dieu de la fertilité, que l’on représente vêtu de peaux de chèvre. Les prêtres de Lupercus sacrifiaient des chèvres au dieu et, après avoir bu du vin, ils couraient dans les rues de Rome à moitié nus et touchaient les passants en tenant des morceaux de peau de chèvre à la main. Les jeunes femmes s’approchaient volontiers, car être touchée ainsi était censé rendre fertile et faciliter l’accouchement. Cette solennité païenne honorait Junon, déesse romaine des femmes et du mariage, ainsi que Pan, le dieu de la nature.

Au moins trois saints différents sont nommés Valentin, tous trois martyrs[2]. Leur fête a été fixée le 14 février par décret du pape Gelase Ier, aux alentours de 498. C’est à cette date qu’ils sont mentionnés dans les premiers martyrologes[3] :

  • Valentin de Rome, un prêtre qui a souffert le martyre à Rome dans la seconde moitié du IIIe siècle et qui a été enterré sur la Via Flaminia.
  • Valentin de Terni, un évêque d’Interamma (le Terni moderne), qui a également souffert le martyre dans la deuxième moitié du IIIe siècle et qui a également été enterré sur la Via Flaminia.

Le rapprochement entre la Saint-Valentin et l’amour courtois n’est mentionné dans aucune histoire ancienne et est considéré par des historiens comme une légende. Il existe une légende selon laquelle la fête de la Saint-Valentin a été créée pour contrecarrer la pratique des lupercales par les jeunes amoureux qui dessinaient leurs noms sur une urne, mais cette pratique n’est citée dans aucune source écrite de l’époque.

Il ne faut cependant pas oublier que la plupart des fêtes chrétiennes se sont substituées à des fêtes païennes : oui mais que viennent faire le ou les Saints Valentin ? Le jour de la Saint-Valentin a longtemps été célébré comme étant la fête des célibataires et non des couples. Le jour de la fête, les jeunes filles célibataires se dispersaient aux alentours de leur village et se cachaient en attendant que les jeunes garçons célibataires les trouvent (définition des lupercales)[4]. À l’issue de ce cache-cache géant, les couples formés étaient amenés à se marier dans l’année. Ceci permettait de développer la démographie et stimuler l’expansion des villages.
Cette pratique laissait libre cours à beaucoup de tricheries de la part de couples officieux ainsi que des hommes qui visaient une jeune fille en particulier et notamment « la plus belle du village », très courtisée.

 


1.2 L’époque médiévale

La première mention du jour de la Saint-Valentin avec une connotation amoureuse remonte au XIVe siècle en Angleterre, où l’on croyait que le 14 février était le jour où les oiseaux s'accouplaient (lire entre autres « La Dame à la licorne »). Cette croyance est mentionnée dans les écrits de Geoffrey Chaucer au XIVe siècle. Il était courant durant cette période que les amoureux échangeassent des billets et qu’ils s’appellent chacun leur Valentin. Un de ces billets du XIVe siècle se trouverait à la British Library. Il est probable que nombre de légendes sur la Saint-Valentin aient été inventées pendant cette période. Parmi ces légendes, on trouve celles-ci :

  • La veille du martyre de Saint Valentin, il a glissé un « valentin » à la fille du geôlier qui aurait lu « de la part de votre Valentin ».
  • Pendant une période d’interdiction de mariage des soldats romains par l’empereur Claude II, Saint Valentin arrangeait secrètement les mariages[5]. Dans la plupart des versions de cette légende, le 14 février est la date liée à son martyre.

Ce fut Othon de Grandson, lors de la deuxième moitié du XIVe siècle, poète et capitaine à la cour d'Angleterre, qui fit connaître cette coutume dans le monde latin, notamment à la cour de Savoie : trente pour cent de sa poésie est dédiée à cette tradition. Citons par exemple La Complainte de Saint Valentin (I et II), La Complaincte amoureuse de Sainct Valentin Gransson, Le Souhait de Saint Valentin et Le Songe Saint Valentin.

Au début du XVe siècle, Charles d’Orléans fit connaître l'œuvre d'Othon à la cour de France. Il écrivit lui-même plusieurs poèmes dédiés à la Saint-Valentin. Par la suite, cette tradition se perdit dans le monde latin et ne fut réactualisée qu'au XIXe siècle.

 


2. Les reliques

Il existe plusieurs saints, donc plusieurs sites :

  • à Dublin : au XIXe siècle, les reliques de saint Valentin de Terni furent léguées par le pape Grégoire XVI à l’église des Carmélites de la rue Whitefriar à Dublin, qui est alors devenue un lieu de pèlerinage pour le 14 février. En 1969, dans le souci d’épurer le calendrier catholique de tous les saints légendaires, l’Église a ôté le jour de la Saint-Valentin de son calendrier officiel.
  • à Roquemaure : depuis le 25 octobre 1868, l’église de Roquemaure dans le Gard abrite les reliques d’un saint Valentin. En 1868, elles furent achetées à Rome par un riche propriétaire viticole du pays qui les utilisa dans le but de protéger les vignobles du phylloxera[6], apparu là deux ans auparavant.
  • à Saint-Pierre-du-Chemin, église Saint-Pierre depuis 1847, et authentifiées par le Vatican[7].

 

3. La Saint-Valentin dans les pays orientaux

En Chine, depuis les années 1980, la Saint-Valentin connaît une popularité importante, notamment chez les jeunes, qui génère diverses activités commerciales. À part la Saint-Valentin, il existe une fête traditionnelle, le Qi Qiao Jie, pour les amoureux, provenant d’une légende ancienne, dont la date est le septième jour du septième mois du calendrier lunaire.

Au Japon, cette pratique est une obligation pour beaucoup de femmes, notamment les employées de bureau, qui doivent offrir des chocolats à tous leurs collègues masculins, parfois à un coût très élevé ; ces chocolats sont d'ailleurs appelés giri choko (義理チョコ?), c'est-à-dire « chocolats d'obligation ». Le 14 mars est appelé white day (le jour blanc) ; c’est un phénomène commercial créé au Japon et repris par la Corée du Sud, Taiwan et Hong Kong. À cette date les hommes sont censés offrir un linge (ou d' autres cadeaux) blanc à celles qui leur ont offert des chocolats. La jeune fille peut exiger à cette occasion un cadeau dont la valeur est trois fois supérieure à celle des chocolats offerts un mois plus tôt.

La Saint-Valentin s’est popularisée également en Inde et au Pakistan, provoquant l’hostilité de certains groupes opposés à cette influence occidentale[8].

 

 

 


4. La Saint-Valentin en Amérique du Sud

Au Brésil, on ne parle pas de Saint-Valentin mais de dia dos namorados (jour des amoureux) fêté non pas le 14 février mais le 12 juin.

En Colombie, la Saint-Valentin est fêtée le troisième samedi du mois de septembre. Elle s'appelle día del amor y amistad (jour de l'amour et de l'amitié).

 

5. Bibliographie

  • The world book Encyclopeadia, 1973, tome XX, p. 204

 

 

6. Notes et références

  1. http://www.rosee.org/page83.html 
  2. Selon l’encyclopédie catholique de 1908
  3. Liste des personnes ayant été tuées à cause de leur foi chrétienne, avec une brève description des circonstances de leur mort.
  4. http://agenda.germainpire.info/view_entry.php?id=648&date=20120214 
  5. (fr)Pour les amoureux... Une petite histoire de la Saint Valentin 
  6. Maladie de la vigne qui ravagea le vignoble français au XIXe siècle.
  7. http://www.restaurants-de-paris.com/restaurants/actualites/saint-valentin-a-paris.html 
  8. (en)Hindu and Muslim anger at Valentine's , BBC, 11 février 2003

 

Droit d'utilisation : Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr)

Source : Article Saint-Valentin de Wikipédia en français (http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Valentin).

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 23:15
Cheval Gauvin
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
220px-ChevalGauvin.jpg

Le cheval Gauvin, cheval Gauvain, chevau Gauvin en patois jurassien ou tchevâ Gâvïn en franc-comtois est un cheval légendaire et maléfique propre à la région française de Franche-Comté et à la Suisse. Il est réputé se promener le long de cours d'eau, dans les forêts ou dans les cimetières, et tenter de tuer les personnes qui l'enfourchent en les noyant ou en les précipitant dans un gouffre. On trouve mention de ce cheval par Désiré Monnier dès 1854, où il aurait été vu près de Chamblay, mais il est également connu à Montbarrey, Gillabois, Augerans, Joux, Dole, dans la forêt de Chaux, à Vernois ou encore dans le Jura suisse et bernois, où il traverse les villages dans un bruyant galop et enlève les jeunes filles. Plusieurs légendes s'attachent à lui, que ce soit en l'associant au seigneur médiéval Amauri III de Joux, ou à travers une histoire présentée comme vraie au XIXe siècle, dans le cimetière de Chamblay. Présage de mort, le cheval Gauvin semble avoir été une sorte de croquemitaine pour les enfants. Peut-être issu de la transformation d'un lutin, il rejoint les chevaux légendaires jurassiens dans un abondant folklore équin et a été mis en images par Jean-Louis Thouard en 1996.

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